Aziz escalier D, appartement 27 Editions Milan illustration de le couverture : Frédéric Rébéna |
Rebeu rebelle.
Je m'appelle Aziz, j'ai douze ans. Je ne suis pas un crac question école, mais j'ai toujours kiffé les conteurs, les écrivains, ceux qui réfléchissent sur la vie. Quand la voisine du septième a quitté la cité, elle s'est débarrassée d'un tas de trucs et c'est à moi qu'elle a donné une dizaine de petits carnets qu'elle avait ramené d'Indochine il y a très longtemps. Des petits carnets à petits carreaux avec une couverture noire fermée par une bande élastique. Des petits carnets où elle avait pensé écrire un jour son enfance aux colonies, et puis elle ne l'avait jamais fait.
Je m'appelle Aziz, j'ai douze ans. Je ne suis pas un crac question école, mais j'ai toujours kiffé les conteurs, les écrivains, ceux qui réfléchissent sur la vie. Quand la voisine du septième a quitté la cité, elle s'est débarrassée d'un tas de trucs et c'est à moi qu'elle a donné une dizaine de petits carnets qu'elle avait ramené d'Indochine il y a très longtemps. Des petits carnets à petits carreaux avec une couverture noire fermée par une bande élastique. Des petits carnets où elle avait pensé écrire un jour son enfance aux colonies, et puis elle ne l'avait jamais fait.
La boîte aux mots interdits / Les Belles Histoires / Bayard poche illustrateur Ulises Wensell
Tout a commencé à cause d'une mystérieuse boîte en ébène noir. Elle trône depuis toujours sur le grand bureau en bambou ciré de Maître Tôa, professeur de Dignité.
Cette boîte c'est la boîte aux mots interdits.
Dans la famille de Maître Tôa, on ne doit pas parler qu'avec des mots sérieux, bien droits, bien débarbouillés.
Tous les mots bizarres, tous ceux qui ne sont pas dans le grand dictionnaire de Maître Tôa sont aussitôt enfermés dans la boîte en ébène noir, la boîte aux mots interdits.
Nono, c'est un surnom. Le vrai prénom de Nono, c'est Noël. Il est né le jour de Noël.
Moi je m'appelle Amandine mais, souvent, on m'appelle Dinette ou Didine.
Nono n'a jamais été à la même école que moi parce qu'il a beaucoup de problèmes dans sa tête, depuis la naissance. Maman m'a expliqué ce qui s'est passé, mais c'est très compliqué.
Le lendemain, Nono a fait une nouvelle escapade, et cette fois sous le nez de Lisette. Le temps qu'elle pose le fer à repasser, il avait disparu sur le chemin.
Il pleuvait. Lisette m'a demandé d'enfiler des bottes et un ciré, elle aouvert son grand parapluie noir et on est parties à la poursuite de Nono. Quand nous sommes rentrées, bredouilles et trempées, nous avons trouvé Nono sur le pas de la porte. Il avait l'air de ne pas s'en faire, et en plus il n'était presque pas mouillé.
Adolphe aux pieds / Editions MILAN /
illustrateur : Michel Tarride
illustrateur : Michel Tarride
Adolphe le chien détestait son nom. Il aurait aimé s'appeler Robinson, Tarzan, Cyrano, Flipou ou même Microbe, mais surtout pas Adolphe.
Il faut dire que son maître M. Grisouri n'était pas commode. Il le grondait souvent dans la rue, en criant son nom très fort. les gens se retournaient effrayés et Adolphe se sentait out honteux.
Alors un jour, Adolphe décida de faire le sourd.
Adolphe aux pieds / Edition italienne / illustrateur : Michel Tarride
Mademoiselle Princesse Culotte / Editions Nathan / illustratrice : Delphine Durand
Le royaume de la vieille reine Crépon-Rose était réputé pour son élégance : une élégance un peu particulière et très ancienne.
En ville, au palais ou à la campagne, point de petites robes légères, de jupez courts et de tee -shirts, encore moins de jeans.
les vestes à brandebourgs étaient toujours boutonnées, le pli des pantalons bien droit et le col des chemises bien empesé.
Mademoiselle Princesse Culotte / Edition néerlandaise
Mademoiselle Princesse Culotte / Edition coréenne / illustratrice : Delphine Durand
Le monstre de M. Stravinski / EDITIONS FLAMMARION /illustratrice : Awena Cozannet
Dans le grand placard noir qui servait de penderie à Monsieur Stravinski, Ignace se réveilla de fort méchante humeur.
Depuis deux bons mois, il n'avait pas vu âme qui vive et n'avait pas mangé la moindre miette de peur fraîche. Car, comme tous les monstres de placard, Ignace se nourrissait de la peur des gens.